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Quel que soit le coin du globe où l’on se trouve, il y aura toujours une sauce pour accompagner les spécialités culinaires locales. De la sauce tomate italienne au nuoc-mâm chinois en passant par la sauce de pâte d’arachide africaine ou encore l’aïoli provençal, les sauces incarnent à la perfection l’histoire des cuisines du monde. Un héritage plus que jamais mis à mal par l’omniprésence de la junk-food et des goûts industriels.
Quelques tomates, un ou deux oignons, un peu de sel, de sucre et quelques épices. La recette originelle du ketchup façon US est basique et plutôt saine (même si ne l’oublions pas le ketchup trouve son origine en Asie). A l’origine cette recette est Facile à faire à la maison et parfaite pour accompagner des frites ou un burger maison. Même son de cloche du côté de la sauce tomate italienne, idéale pour transformer un plat de pâtes en festin. Car c’est là le but premier de la sauce, capturer le goût des aliments et les entremêler de manière harmonieuse. Apporter une touche de sublime au quotidien.
Reconnaissable entre mille, une sauce maison, que ce soit une sauce tomate, une sauce burger ou une sauce barbecue, reste encore aujourd’hui un véritable moment de plaisir, tant à cuisiner qu’à déguster. Et pourtant, le fait maison n’est pas la tendance du moment, et cela ne date pas d’hier. Il suffit de se rendre dans les allées des supermarchés et autres centres commerciaux pour réaliser que la sauce toute faite et prête à l’emploi inondent le quotidien de millions de gens. Et ce n’est pas forcément une bonne nouvelle. Ultra marketées, les sauces industrielles sont également ultra sucrées et salées. Bien loin de l’idée première que l’on ait en droit de se faire d’une sauce. Un apport en sucre et en sel beaucoup trop élevé qui, au-delà de conséquences désastreuses sur la santé, entraîne une addiction à la malbouffe et piège les consommateurs dans une spirale de goûts factices dangereux pour leur santé comme pour leur palet.
Un constat amer mais qui n’est pourtant pas nouveau. La première vraie-fausse sauce industrielle à avoir conquis la planète food et les placards des français, c’est l’arôme Maggi à la fin du XIXème siècle. Depuis, les industriels occupent une place de plus en plus grande et les sauces maison deviennent une exception. Le goût des sauces est formaté par souci de plaire au plus grand nombre et la liste des ingrédients s’allonge d’aliments transformés et / ou de composants chimiques. Tout cela dans une relative indifférence puisque les sauces industrielles prennent place dans les cantines scolaires comme dans certaines écoles de cuisine et même dans les placards de nombreux restaurants. Loin du bon sens et de toute idée d’une alimentation saine, le goût industriel s’impose et les grands groupes ne semblent que guère soucieux de la santé de leurs clients et encore moins de l’écologie.
Chez .nod, nous avons un leitmotiv : renverser la donne et remettre la nourriture dans le bon sens. C’est pourquoi, pour accompagner votre soirée frites, nous avons concocté un ketchup bio rempli de légumes bio mais privé de pesticides, d’additifs ou encore d’aliments transformés. Nous avons également pris la décision de le préparer avec des légumes bio naturellement sucrés afin de limiter l’apport en sucre. Car nous trouvons que c’est dommage de se priver quand c’est bon !
À travers notre ketchup comme notre sauce burger et notre sauce barbecue, nous prenons des engagements concrets et réels pour la planète. Nos sauces sont conditionnées dans des bouteilles en verre parce que le plastique ce n’est pas du tout fantastique, et avons reversé une partie de notre CA 2021 à une association militant pour mettre en place plus de produit bio dans les cantines.
Tout cela au final, ce n’est que du bon sens, une norme que l’industrie alimentaire semble avoir oublié mais qu’il est temps de lui rappeler. Car les sauces, ce ne sont pas juste des sauces. Ce sont des véritables bouillons de culture, ce sont des souvenirs et des histoires, personnelles comme universelles. Finalement, il suffit de pas-grand-chose pour changer la donne : quelques légumes bio, des PME françaises engagées, des recettes saines, un peu de patience et quelques bouteilles en verre. Alors, on remet les sauces dans le bon sens ?
